Galeries Botton
réhabilitation des galeries
1.450 m² SP + 6.300 m² / 2.308.000 €HT
Un travail sur les usages et les circulations constitue l’enjeu de ce projet. Quel va être le chemin de celui qui se gare au parking un 15 août à 10 heures du matin, qui va d’abord passer deux heures sur la plage pour profiter de températures agréables, qui va ensuite revenir sur la place pour prendre un déjeuner sur les terrasses à l’abri du soleil ? Quel va être le chemin de l’enfant qui va sortir de l’eau à 18h, se précipiter prendre une glace au Transat avant d’aller assister au concert au milieu de la place face à l’auditorium et l’estuaire ?
Cette proposition répond à toutes ces questions, apportant une réponse croisée entre architecture et paysage. La réaffirmation des limites de la place, par la rénovation des galeries et la création d’un jardin, permet d’en faire émerger le centre, un espace ouvert, tourné à la fois vers la plage et l’auditorium. Les galeries Botton et l’auditorium, lors de leur construction dans les années 1950, venaient animer le parcours créé par la promenade du front de mer qui s’étendait tout le long de la Grande Conche. Soixante ans plus tard, les modifications successives intervenues sur les galeries ainsi que le rajout d’éléments ont perturbé la lecture de la place. Cet espace qui profite d’un emplacement stratégique exceptionnel, doit retrouver son intérêt. Il ne doit plus être simplement traversé, mais de nouveau pratiqué. La création de terrasses pour les restaurants vont permettre de structurer et cadrer la place. L’auditorium ne sera plus seul, dos à la mer, il sera ouvert face aux galeries et les terrasses cerneront naturellement sa zone d’impact.
Les galeries constituent un filtre naturel entre la ville, côté boulevard de la Grandière, et la Grande Conche. La suppression de l’ensemble des structures rajoutées dans les années 1980 redonne au bâtiment sa grâce originelle et renforce sa porosité et son rôle de zone de transition. La place a le potentiel de devenir également un jardin à l’ombre de pins parasols, à l’image d’une lande dunaire où l’on pourrait trouver un peu de fraîcheur aux heures les plus chaudes de l’été.